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Interview

Alice Fougère

Venue tester la piste après avoir fait ses premières armes sur les trails, Alice Fougère monte son niveau d’un cran chaque année, au point d’être devenue une des leaders du demi-fond Angoumoisin. A bientôt 27 ans, elle revient avec nous sur ses meilleurs souvenirs et ses objectifs à venir.

 

Bastien : Comment es-tu venue à l’athlétisme ?

 

Alice  : J’ai commencé l’athlétisme par hasard. En 2017, je faisais un stage professionnel dans une maison de pineau des Charentes. Jocelyne Bouillaud était venue récupérer des bouteilles pour son trail (La Mosnacotoise). Le fait qu’elle vienne pour un trail, ça m’intriguait. J’ai voulu voir ça de plus près. Donc, sur un coup de tête, je me suis inscrite à La Mosnacotoise, et j’ai commencé à me mettre à la course à pied. J’ai enchainé les trails. Et comme ça se passait plutôt bien, Christian Rapion est venu me parler du G2A. Et me voilà maintenant au club.

 

B : Qu est ce que tu as trouvé de plus au club par rapport à quand tu courrais toute seule ?

 

A : Un vrai planning d’entraînement, et pouvoir échanger avec d’autres coureurs.

 

B : Qu est ce que tu donnerais comme conseil à quelqu'un qui court seul et qui hésiterait encore à venir courir en club ?

 

A : Je conseille vivement à celui qui veut progresser en compétition d’intégrer un club, car les programmes sont très différents suivant la distance choisie. On peut vite se tromper d’entrainement quand on s’entraine tout seul. Et puis, même si vos horaires professionnels ne collent pas avec ceux des entrainements, un arrangement peut toujours être trouvé. Personnellement, j’ai un entraineur (Gaston Leveque) très disponible et qui, en plus, a toujours le mot pour rire.

 

B : Parle-nous de Gaston.

 

A : Je lui suis très reconnaissante. Mes progrès c’est grâce à lui, car il a toujours su s’adapter à mes horaires et mon boulot qui me demande de me déplacer beaucoup à l’étranger, ce qui est parfois difficile pour s’entraîner correctement en vue des compétitions. On échange beaucoup. C’est ce qui me semble le plus important entre un coach et son athlète, car je ne fais pas que courir, je roule (en vélo) et je nage. Tout cela demande une certaine adaptation des séances.

 

B : Quel est ton meilleur souvenir en athlé ?

 

A : Je pense que c’était cette saison, au cross de Sereilhac. Cela peut paraître drôle étant donné les conditions très boueuses et accidentées par endroit, mais j’ai vraiment le sentiment d’avoir bien géré mon effort sur cette course.

 

B : Quelle est ta distance préférée sur piste ?

 

A : Je n’en ai pas encore, car je n’ai pas fait assez de compétitions sur piste. Mais pour sur, ce n’est pas le 3000. J’en ai fait qu’un, et c’est mon pire souvenir en athlé.

 

B : Quel est ton objectif à moyen terme ?

 

A : Mon objectif pour les prochaines saisons, c’est de baisser mon chrono sur 10km. Et, plus tard, j’aimerai participer à un semi-marathon, par simple curiosité, tout en continuant le triathlon. Ses trois disciplines sont complémentaires. Sans le triathlon, je n’aurais pas autant progressé en course à pied.

 

B : Et les trails ?

 

Je continuerai à courir aussi sur trail, car j’aime beaucoup ce format de course en pleine nature.

 

B : Quel est ton trail préféré ?

 

A : Forcement, la Mosnacotoise, c’est là que j’ai commencé la course à pied.

 

B : Combien de fois par semaine t’entraines-tu ?

 

A : Pratiquement tous jours, entre la course à pied, la nage, le vélo, et la préparation physique d’Aurélien (Chaslard) qui m’apporte beaucoup au niveau de la force. Mais je me laisse quand même un jour de repos par semaine !

 

B : Merci Alice !

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