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Interview d'Eric Perrot et Christian Rapion

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Quelques jours après notre Assemblée Générale, qui s'est tenue à Magnac-sur-Touvre, Eric Perrot, président du G2A et Christian Rapion, vice-président du G2A se confient sur l'année 2023 écoulée, marquée par d'excellents résultats sportifs et des finances qui vont mieux, après deux années difficiles. Ils évoquent aussi les objectifs pour la saison en cours, la volonté de maintien en N1A. Mais aussi lancer un appel, à un an des élections au comité directeur, aux bénévoles, pour continuer de s'impliquer dans la vie du club.

Au début de l'année 2023, est-ce que vous vous attendiez à une telle réussite sportive ?

Christian Rapion et Eric Perrot : "Cette montée en N1A a été une surprise et une belle surprise. Il ne faut pas qu'on descende. Éviter l'ascenseur. Le président de l'agglomération (Xavier Bonnefont) a accepté d'aider le club, mettant un coup de pouce aux finances. Mais il a exprimé ce souhait d'éviter de faire la navette. Il faut rappeler qu'on a fait un projet du club, avec des perspectives sur la période 2023-2028. L'ambition était d'abord de rester en N1B. Avec un total point annoncé à 57 000. Pensant que les autres clubs progresseraient comme nous. Il s'est avéré qu'on a eu la réussite que l'on connait, l'an passé. On ne va pas bouder le succès de l'équipe. 

Concernant les athlètes, ce n'est pas une surprise. On les voit grimper petit à petit, avec des performances quasiment toutes les semaines. C'est le fruit de la formation, du travail des entraîneurs. Et de tout le monde, car on a des résultats en demi-fond, ce qui n'était pas le cas avant. Un travail qu'il faut continuer et que les ramifications se prennent partout, dans la vie du club.

 

Vous voulez faire un appel à la mobilisation des athlètes pour Aix-les-Bains ?

C'est déjà le cas, avec les annonces d'Aurélien et de Nicolas. La date des interclubs n'est pas la mieux choisie, c'est en plein pont. On sait que c'est loin également. Il faut s'y prendre dès maintenant et c'est ce que fait la commission technique. Nicolas et Patrice y travaillent. Nous leur faisons confiance pour mobiliser. L'expérience montre qu'on a tendance à s'inquiéter beaucoup et qu'après, les choses rentrent dans l'ordre. Pour illustrer cela, on n'a pas de marcheurs masculins très performants, mais on aurait un retour, avec Louis-Guillaume Blanc, qui a repris sa licence. Il n'a pas besoin de beaucoup de préparation, pour une performance convenable.

On a vu pas mal de monde à l'Assemblée générale. Cela est le signe d'un élan qui se crée, après des années difficiles liées au Covid ?

On a incité les personnes à venir. On a eu le double que l'an passé, mais sur 800 licenciés, cela reste peu. C'est la moitié de la cible que nous avions indiquée. Je savais que c'était ambitieux. Mais il y a eu des années à 150 personnes. L'an prochain, ce sera l'année du renouvellement complet du comité directeur, il y aura plus d'enjeux. Mais c'est quand même bien d'être plus nombreux, mais sans être pleinement satisfaisant. Je ne suis pas naïf, j'ai pu repérer là où les entraîneurs ont joué le jeu et fait passer le message et là où on a vu personne. C'est regrettable, mais c'est un travail de longue haleine. Comme dans les combats (rires).

Des efforts ont été demandés aux adhérents, bien pris. Et la bonne nouvelle, c'est que cela commence à porter ses fruits financièrement.

Les efforts ont été bien acceptés. Mais c'était nécessaire, il fallait qu'on fasse quelque chose, sinon le club était en grand danger. On a eu peur que cela coince, mais cela a été accepté. On espère que 2024 nous présentera des résultats au moins équilibrés, voire excédentaires. On doit refaire notre fonds de roulement, qui en a pris un coup sûr ces deux ans. On est optimistes et cela influe sur tout le monde, notamment au comité directeur. Quand on voit qu'on redresse la barre, cela encourage tout le monde.

Cela montre que les décisions ne sont pas si mauvaises que cela. On continue de travailler avec les collectivités territoriales, sur le développement des partenariats privés, qui a augmenté. Cela n'est pas fini, car on attend des retours de nos contacts. On a une idée pour faire encore plus fort. Il faut que tous les membres du comité directeur s'impliquent davantage, dans les contacts avec les partenaires potentiels. Avoir le réflexe de poser la question sur devenir partenaire du G2A. Et on prend ensuite le relais auprès des partenaires privés. Je suis le premier à dire que c'est plus difficile sur des sports individuels, qui n'offrent pas de compétition tous les 15 jours. Mais il ne faut pas partir battu.

Sportivement, la dynamique se poursuit en 2024

Il faut continuer et faire attention. Un athlète, c'est fragile physiquement, mentalement. On est tous des êtres humains et changer de côté de route de temps en temps. Il faut y faire attention. Nos jeunes vont arriver à l'âge adulte et c'est parfois difficile. Il faut s'entraîner de plus en plus; Il faut avoir le temps, conjuguer perso et sportif. Ce qui n'est pas simple.

Quelles sont vos aspirations pour l'année 2024 ?

D'abord le retour à l'équilibre financièrement et continuer sur la lancée sportive. Ce n'est pas simple, il y a encore des problèmes à résoudre. 2024 sera une année élective et il faut trouver du monde, faire un appel aux bénévoles qui veulent entrer au comité directeur et dans le bureau du G2A. Les inciter à s'investir pour le club et la vie du club.

Il ne faut pas jeter de l'inquiétude dans la tête des gens. C'est à nous d'essayer de trouver. Ce sera dans nos prochaines préoccupations dans les réunions de bureau et de comité directeur. Il faut anticiper cette année. On va être sous la coupe de changements éventuels de la FFA, qui dépendent, en partie, des résultats aux JO. La politique fédérale aura des incidences. Notre projet club, qui est finalisé et sur lequel il faudra faire une restitution, peut de nouveau bouger et se replonger dans le plan de la FFA, pour nous adapter à ce qui sera exprimé.

Etienne GOURSAUD

Etienne.goursaud@gmail.com

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