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22 janvier 2019

La  Nouvelle  vie  de  Laura Michottey

Photo prise par Thomas Röhler, champion olympique 2016 du lancer du javelot, lors d'une visite à Boulouris.

Après 4 titres consécutifs de championne de France cadette, notre lanceuse de javelot, Laura Michottey, a décidé de passer la vitesse supérieure pour son passage en junior, en s’expatriant au pôle de Boulouris cette saison. Finis donc les ambitions nationales, Laura met maintenant toutes les chances de son côté pour rêver plus grand !

 

Bastien : Laura, comment se passe l’entrainement à Boulouris ?

 

Laura : Très bien, merci ! Les plans d’entrainement sont très construits, rien n’est laissé au hasard. Je suis un plan précis tous les jours avec de la musculation, du travail de pied, de la course, et de la technique, c’est très complet !

 

Les séances sont très intenses. J’ai 7 séances par semaine qui durent chacune entre 2h30 et 3h. Cela engendre de la fatigue, mais heureusement je peux compter sur le kiné et la balnéothérapie. La charge d’entraînement est importante, mais je sens que je progresse.

 

B : Parle-nous de tes coachs…

 

L : Je suis entrainée par David et Magali Brisseault. Ce sont de très bons coachs, qui ont grandi dans le sport de haut niveau. David a fait les JO d’Athènes en 2004. Il a un record à 82,20m. David et Magali entrainent le groupe à parts égales. Il n’y en a pas un qui prend le pas sur l’autre. Un jour c’est Magali qui prend la séance en main, le lendemain c’est David. Et ça fonctionne très bien ainsi !

 

B : Ton groupe a déjà vu passer des pointures du javelot, n’est ce pas ?

 

L : En effet ! Mathilde Andraud s’est entrainée avec ce groupe d’entrainement. C’est la recordwoman de France avec 63m !  On a pu la voir aux JO de Rio en 2016. 

 

Mathilde n’est plus là maintenant, mais Alexie Alaïs représente le groupe sur la scène internationale. Elle s’est distinguée en terminant 6èmedes championnats d’Europe cet été, avec un record à un plus de 60m.

 

Je n’oublie pas non plus, Lenny Brisseault qui a fait les Europe cadets et les Jeux Olympiques de la Jeunesse cet été avec un record à 69m, Jona Aigouy qui a fait les mondiaux juniors cet été avec un record à 51m70, ou encore Even Bonnafous que l’on ne présente plus à Angoulême !

 

B : Comment concilies-tu études et sport de haut niveau ?

 

L : Le sport de haut niveau et les études universitaires, c’est un rythme à prendre. J’ai 6h de cours par semaine, et le reste se passe en autonomie. Mais même avec cet aménagement, il est impératif de se fixer un emploi du temps avec des heures fixes, aussi bien pour les études que pour les entrainements, et ne pas trop sortir de ce que l’on s’est fixé ! Ce n’est toujours pas évident, mais on s’y fait avec le temps.

 

B : Comment abordes-tu la saison hivernale ?

 

L : Cet hiver ne sera qu’un passage pour préparer l’été, mais j’ai quand même deux compétitions de programmées avant les France hivernaux : une à Salon-de-Provence le 26 janvier, et un meeting international de javelot à Offenburg en Allemagne le 9 février. Puis les championnats de France, où se jouera une sélection en équipe de France pour le match en Italie. La Fédération sélectionnera les deux premières juniors françaises.

 

B : Quels seront tes objectifs cette saison ?

 

L : Ce sera les 2 titres de championnes de France. Je ne fais pas une fixation sur la sélection de cet hiver, même si je la garde dans un coin de ma tête. J’aimerai surtout être sélectionnée pour les championnats d’Europe juniors cet été en Suède. Les minimas sont fixés à 52m !

 

B : Nous savons donc quoi te souhaiter pour cette nouvelle année 2019 ! Bonne chance Laura !

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