2023 - Une année de sommet de performances pour le G2A

Vous qui nous suivez parfois depuis des années, vous êtes habitués à nos comptes rendus de compétition hebdomadaire ou presque. Vous êtes habitués à voir défiler les noms, les performances. La semaine dernière, nous vous proposions un guide pour comprendre les performances en athlé. À l'heure où la saison 2024 a commencé depuis le mois de septembre, on va se plonger quelque peu dans les chiffres. Ne fuyez pas, personne ne sera lâché comme un sprinter au pied du premier grand col de la journée.

Vous avez sans doute remarqué, certains noms reviennent régulièrement dans nos comptes-rendus, mais aussi avec toujours plus de grosses performances et de record battus. Ce n'est pas un hasard. La saison 2023 est historique en termes de densités de performances, selon le fameux barème FFA. En nombre total de performances de IR1 à IA, cette année se situe dans le deuxième total de l'histoire du club, avec 36 performances. La palme étant 2019, avec 39 performances.

Oui, mais quand on y regarde de plus près, ce sont les performances IR1 et N4 qui gonflent le total de 2019. Une année marquée par une extraordinaire densité du club à très bon niveau, mais moins de performances de très haute pointe. Ainsi, 11 performances IR1 ont été réalisés et 12 performances N3, contre 9 et 8 en 2023. 23 contre 17, ne cherchez pas plus loin la différence.

Ce qui est intéressant, c'est de voir l'évolution des performances dites de pointe. Pour se rendre compte de la réussite de l'année 2023. Si le G2A est un "poil" orphelin des sommets de Ben Bassaw et Zied Azizi, qui ont chacun bouclé au moins une saison au niveau IA ou IB*, on s'aperçoit que la densité à haut niveau a considérablement augmenté. Quatre athlètes ont réalisé un niveau de performance "N1" en 2023 (Maëlle Porcher, Sokhna Lacoste, Meta Tumba et Thomas Reau). C'est un record absolu et c'est le double de 2022. Surtout sept athlètes ont réalisé des performances de niveau "N2" (Lisa Blanc, Capucine Boisseaud, Maud Branlard, Célia Chausseray, Julie Faure,, Clément Anglada et Antoine Villechenaud). On voit que la dynamique est surtout tirée par les féminines, alors que c'était plutôt totalement l'inverse en 2018 et 2019* où les grosses performances étaient surtout réalisées par les hommes.

On voit aussi et surtout que, parmi les onze noms cités, cinq sont totalement formées au club et d'autres s'entraînent depuis un certain temps à Angoulême. On peut citer Clément Anglada, qui lui est devenu également un formateur, entraînant un groupe de demi-fond avec des performances plus que prometteuses, dont certains pourraient, d'ici moins de deux ans, entrer dans ce type de graphique. La performance du G2A va de pair avec une culture angoumoisine. Près de la moitié du haut-niveau tiré par la formation, cela peut rappeler - pour les amoureux d'un ancien football - le FC Nantes des années 80-90.

La photo du medley, dans notre couverture d'article, n'est pas un hasard ! Le titre, comme celui du 4x400 m, tous deux obtenus à Blois, l'ont été par quatre filles qui ont disputé la finale et qui sont 100 % formées au club.

Cette réussite est due évidemment à l'implication des athlètes dans leur projet, mais aussi grâce aux entraîneurs et tous les bénévoles qui œuvrent au quotidien pour le Grand Angoulême Athlétisme. Mais aussi grâce à nos différents partenaires, sans qui, rien ne serait possible aujourd'hui !

À l'heure où nous lançons notre mécénat pour 2023 et 2024, vous, qui nous lisez, vous pouvez aussi contribuer à notre réussite et nous aider à ce que 2024 soit une année encore plus riches en émotions et en grandes performances. Cliquez sur ce lien, pour avoir plus de détails sur les modalités, mais vous bénéficiez d'une réduction d'impôts de 60 % sur votre don.

À l'heure où on écrit ces lignes et alors que la saison en salle n'a pas vraiment débuté, déjà sept performances IR1 ou plus ont été réalisées. Presque la moitié de 2021.

Etienne GOURSAUD

Etienne.Goursaud@gmail.com

*Sokhna Lacoste a réalisé une performance IB en 2021 et 2022 sur 400 m. Mais, dans le classement FFA, pour valider la performance, il faut avoir réalisé deux fois ce niveau de performance.

**On a décidé de ne pas prendre en compte 2020, année Covid ou beaucoup n'ont pas pu réaliser une saison optimale